
GALERIE PERMANENTE
La Galerie Permanente est un espace dédié à l'exposition d'œuvres léguées par des artistes ayant présenté leur travail dans notre Galerie Temporaire depuis son ouverture. Ce lieu vous invite à découvrir une collection variée, composée de tableaux, photographies, monotypes, sculptures, et objets en bois, rassemblés au fil des années depuis 2017.
Cette exposition permanente met en avant la richesse artistique castelroussine, créant une collection qui incarne une identité artistique locale allant des sculptures aux photographies, en passant par les tableaux et les monotypes. Elle témoigne aussi de la diversité sociale, puisque les artistes de la Galerie viennent d’horizons variés, représentant tous âges et milieux.
Les artistes exposés sont principalement des talents émergents et locaux, contribuant à former une collection pérenne pour la galerie permanente de l’association de l’Atelier de la Poissonnerie.

Mélina Perreau
Luminate Festival - 2017
43.4 x 33.3 cm
Photographie
La photographe a réalisé ses clichés, lors d’un voyage d’un an en Nouvelle Zélande. Elle a photographié des scènes de vie, sur cette terre sauvage et ses habitants chaleureux et accueillants. Ici, la photographe met en valeur l’humain avec sincérité et dans sa vie quotidienne et naturelle. Des hommes, des enfants, des femmes qui vont peut-être dans la même direction, mais n’ont pas la même destination.

Nicolas GBG
Cirque bidon - 2015
50 x 62 cm
Photographie argentique, pellicule Ilford 400 delta
L’artiste privilégie les scènes de vie les portraits et les vues d’architecture,
Le CIRQUE BIDON est une superposition photographique d’une scène circassienne extérieure
Les spectateurs sont entremêlés avec les artistes, des mains tendues, des visages interrogatifs mais émerveillés en même temps. Une superposition qui laisse entrevoir un jeu à cache-cache entre spectateurs et artistes.
Le Fonds d'Oeuvres

BAPTISTE
Poisson – 2018
73 x 92 cm
Peinture acrylique
L’artiste exploite le pouvoir brut d’une image sans passer par le concept.
Ici, Il travaille sur la plasticité formelle du poisson qui peut être alternativement séduisante ou terrifiant. La peinture devient une nécessité devant une faillite du langage. L’impossibilité d’exprimer des émotions et du sens à travers les systèmes de signes admis par la doxa et des médias conduit à investir le pouvoir brut de l’image et toutes ses puissances de signification.

PAOLO PERFRANCESCHI
L’adolescent - 2013
60 x 42 cm
Peinture à l’huile, pigments naturels, caséine sur bois
Ce portrait est réalisé d’après l’œuvre de Masaccio à la Chapelle Brancacci.
L’artiste explore la place des personnages dans l’espace, créant des figures parfois isolées pour obtenir un impact esthétique fort. Ici on se retrouve en face à face avec ce visage, à la fois juvénile et interrogatif. Beaucoup de questions peuvent venir, pourquoi il ne sourit pas, on dirait que l’adolescence l’a déjà quitté ? Pourquoi ses cheveux sont bien rangés ?

BAPTISTE
Certaines personnes aiment ce tableau - 2018
146 x 114 cm
Huile sur toile
L’artiste exploite le pouvoir brut d’une image sans passer par le concept.
Ici, ils nous enseignent la mesure et la sagesse à travers une contemplation silencieuse. Il faut aussi évoquer ces plages tropicales et colorées qui affirment catégoriquement que le bonheur et la joie d’un instant simple sont toujours possibles. Une peinture figurative
qui lui permet de substituer la parole à propos du monde médiatisé ou affectif.

Maxime SOGNAC
Sans titre - 2022
42 x 59.4 cm
Encre et peinture sur papier
C’est une volonté de l’artiste de ne pas mettre un titre à ce tableau.
Nous invite-t-il à jouer avec notre imagination ? On pourrait imaginer l’artiste en train de dessiner ce tableau pour un film d’animation !
A première vue, on voit deux personnes, sont-elles heureuses ? Ou malheureux ?
En regardant de loin, on voit un homme et une femme. Sont-ils beaux ?
En regardant de près, une main est entre eux, est-ce une provocation ? ou une déclaration qu’ils sont juste bien ensemble ?

Patrick Portrait, Kilouart, Damjump
La goutte - 2018
27 x 28 x 19 cm
Céramique, peinture acrylique et feutres
Cette sculpture en pierre représente les combinaisons de travail de ces trois artistes avec
des styles différents. Un travail collectif, tridimensionnel où le premier imagine, voit, pense, calcule, dessine et prémédite, le deuxième gambade, danse, vient et revient, puis d’un coup, jette de la couleur, mélange les tons, mixent et laissent jouer la matière une fois posée et le troisième regarde sa feuille et déconnecte, la pointe du feutre absorbe sa vue et plus rien ne compte. Il ne sait pas où ça va, ni pourquoi. Un voyage sensoriel dans leurs œuvres qu’ils ont laissé rebondir les unes sur les autres les inspirant l’un l’autre.

Lorraine PRÉVOST
S’abandonner - 2020
30 x 40 cm
Linogravure
L’artiste associe des éléments qui n’ont rien à voir ensemble et en faire surgir
une émotion, un trouble. Ici le tableau est une linogravure donnant à voir deux personnes presque superposées l’une sur l’autre. Les deux semblent lâcher prise, ne plus contrôler leurs corps. Sont-ils en train de s'entraîner pour une figure de gymnastique ? Sont-ils en train de se bagarrer ? Ou encore, ils sont chacun dans un espace différent en train d’évoluer à leur rythme, sans se soucier du temps ?

Olivier Chantôme
Mur vert (vieille usine) – Châteauroux 2016
Photographie numérique - 60 x 80 cm
Mur vert est issu de l’exposition Les ruines éternelles, des vestiges antique aux destruction de l’urbanisme moderne qui s’est déroulé à la Galerie de l’Usine en 2018. 2018. Les photographies exposées ont été prise à Bosnie (Mostar) – France (Châteauroux, Paris) – Iran (Yazd) et au Liban (Baalbeck, Beyrouth, Tyr). Chaque cliché invite à une méditation au sujet des ruines.


Gaëtan Desffontaines
Mézière-en-Brenne
Sans titre 1 - Posca et feutre - 53,9 x 68,8 cm
Sans titre 2 - Posca, feutre et aérosol - 52 x 72 cm
Dans ces deux œuvres Sans titre, Les techniques au feutre, au marqueur et à la peinture à l’aérosol est utilisées pour produire des schémas répétitifs. Sans titre 1 est une répétition du pseudonyme de l’artiste « GHE2TOBLASTER » dont les lignes et se croisent et s’emmêlent. Sans titre 2 montre davantage l’univers coloré de l’artiste.
« Des lignes forment des lettres. Les lettres se transforment en mots. Les mots se répètent encore et encore. Ils s’entremêlent les uns aux autres, formant des chemins aux nombreux croisement, parfois interrompu. Finalement la phrase recommence, encore et toujours, sans fin. »

Maxime Dollo
Reborn – Châteauroux 2020
Photographie
Reborn est une série photographique où l’artiste a invité trois danseurs, deux hommes et une femme pour capturer la finesse de leurs mouvements en jouant avec l’ombre et la lumière.

Véronique Gillet-Chevais
After the sun set in the blue
Toile abstraite aux pigments jaune et bleu.
Que nous dit notre oeil? qu'on a déjà vu ça quelque part, peut-être au bord la mer ou alors dans une campagne lointaine, reculée, hors du monde avec la joie d'avoir vu se lever le soleil. Ici on flirte avec l'impressionnisme des premiers temps où Claude Monet voulait suggérer, évoquer plus que de (dé)montrer.
Parfois, notre paysage intime s'engrisaille, une douce mélancolie nous prend, on a des bleus à l'âme peut-être qui remontent. Mettez-y du jaune, du soleil, pour que revienne le sourire d'un lever du jour qui s'annonce. L'après est prometteur.

Justine Ribeaud
Karl
Châteauroux
Peinture acrylique 42 x 69 cm
Peint dans le cadre de l’Atelier Seize, dirigé par Pascale Abramobvici, Karl représente un portait de profil d’un buste de squelette sur un fond de vieilles correspondances manuscrites taché de café.

Juanita Couette
Irène – Châteauroux 2020
Peinture acrylique – 55 x 70 cm
« Irène est une femme somptueuse et élégante aux courbes douce qui se perdent parfois avec le rouge passionné sur laquelle elle est représentée. »

Tanguy Crovisier
Nounours ligatures - 2009
120 x 120cm - Peinture sur papier
L'artiste use et décline le motif de l'ourson sur un fond orangé vif. Tout en bas sur la bande blanche, un titre qui nous intrigue et installe un doute: papier peint pour chambre d'enfants.
Le titre pourtant nous renvoie aux nounours. Et à y regarder de plus près, ces nounours roses et bleus, sensés nous plonger dans l'enfance, nous mènent en un terrain très adulte. Ainsi l'innocence est convoquée pour interroger la notre, celle qui provoque complicité sourire ou gêne. Pas si innocent en fin de compte.
Et bien que l'enfant soit le fruit du fruit défendu, en vous promenant dans l'oeuvre vous verrez qu'aucune combinaison des amours n'est proscrite.

Alain BOUTHIER
Nommer - mars 2004
Toile de grandes dimensions, aux couleurs rouge et jaune essentiellement, sur un fond noir bien distinct, se dessinent deux lignes sinusoïdales hérissées, telle deux chenilles prises par un courant électrique. Ces 2 lignes serpentines ressemblent à un morceau d'infiniment petit comme vu d'un microscope, comme des cellules de microorganismes captées dans un laboratoire.
De multiples inscriptions maculent le tableau sans toutefois masquer le fond. Tout est montré rien n'est caché, mais l'oeil doit faire un effort pour distinguer ce qui doit être nommé. L'art c'est médiatiser joies et bonheurs. Douleurs et peines.
Projet artothèque
La création est un chemin à deux voies : l'une est empruntée directement par les artistes quel que soit le médium utilisé comme véhicule d'expression de son intimité. L'autre est l'accompagnement des artistes. Qu'on les nomme musée, galerie, centre d'art, qu’ils soient associatifs ou portés par une collectivité, tous ces lieux offrent une fenêtre d'exposition pour chaque créateurice professionnel.le ou non. Il en est un de lieu qui offre l'occasion non seulement d'exposer son ou ses œuvres, mais aussi de les diffuser : l'artothèque.
L'association L'ATELIER de la POISSONNERIE a souhaité créer au sein du tiers-lieu l'USINE une artothèque, c'est-à-dire un espace d'exposition, de conservation, et surtout d'emprunt d’œuvres d'art pour que chacun.e ait l'opportunité d'accueillir le Beau et l'art chez soi avec un investissement modeste. A l'instar d'une bibliothèque, on pourra emprunter pour une durée déterminée, avec un abonnement peu onéreux, une œuvre et en jouir à loisir.
Bien-sûr, notre collection n'est pas encore immense, mais grâce aux artistes d'une part, et aux amateurices d'art d'autre part, celle-ci est appelée à grandir et à essaimer sur le territoire indrien et au-delà. Tout en étant très accessible. De plus, notre artothèque, grâce à chaque emprunt, sera l'occasion de permettre à un.e artiste émergeant.e d'avoir encore plus d'espace pour exposer et développer son art. Il vous suffira de venir, d'emprunter une œuvre pour magnifier votre intérieur personnel ou professionnel, pour un jour ou 3 mois.
Désormais l'art vous appartient.